UNE HISTOIRE D'HORREUR

Publié le par thibeault

Au cours de 2009, j'ai été contacté par des jeunes qui avaient été esclaves et qui avaient réussi à s'enfuir, par des personnes qui  proposaient de me vendre de jeunes enfants, d'un esclavagiste qui me proposait de devenir partenaire dans son trafic d'enfants ou de gens qui avaient été témoins de faits troublants. J'ai été particulièrement étonné de constater l'ampleur du problème de l'esclavage et du trafic des enfants dans le monde et particulièrement en Afrique.

C'EST UNE HISTOIRE DE TRAFIC, DE MALTRAITANCE ET DU MASSACRE DE JEUNES ENFANTS. ELLE DÉPASSE L'ENTENDEMENT. IL FAUDRAIT QUE LES GOUVERNEMENTS CONCERNÉS ET L'ONU INTERVIENNENT POUR FAIRE CESSER L'HORREUR.

Le 27 avril 2009, je reçois une demande de contact sur MSN. Je vais taire l'identité de mon informateur pour éviter qu'il ne soit victime de représailles.

KIDNAPPING D'ENFANTS AU BURKINA-FASO, MALI, SÉNÉGAL ET GUINÉE.

Les événements rapportés se déroulent dans un quartier de la ville d'Accra au Ghana portant le nom de Teshi Nungua Estate et plus précisément dans l'entrepôt d'un supermarché portant le nom de Koala. Le propriétaire est un homme de race blanche et, selon le témoin, serait assisté par un homme de race noire.

Un camion de transport de boites de conserve en provenance du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal arrive à l'entrepôt du supermarché Koala vers 23h00. À l'intérieur du camion, on y a entassé de jeunes enfants (garçons et filles) qui ont été kidnappés dans les milieux défavorisés de ces pays. Les enfants restent enfermés dans le camion jusque vers 4h00.

Ils sont alors brutalement sortis du camion et déposés dans un container. Un boyau d'arrosage est alors dirigé vers eux pour les laver. Pendant ces opérations, le témoin raconte que les enfants sont sauvagement tabassés et trainés par terre comme des animaux.

Vers 5h00, des Yorubas du Negeria arrivent à l'entrepôt pour procéder à l'achat de ces enfants.

LES JEUNES ENFANTS KIDNAPPÉS SONT ACHETÉS PAR DES YORUBAS DU NIGERIA POUR ÊTRE DÉCAPITÉS ET LEURS CRANES VONT SERVIR À FABRIQUER DES FÉTICHES.

Le témoin m'informait qu'un nouvel arrivage était prévu le 29 avril. Il dit qu'il a voulu porter plainte à la police, mais, comme le propriétaire du supermarché est connu et influent, ça se serait retourné contre lui. Il dit qu'il préférait me contacter.

Le témoin m'a recontacté au début de mai 2009. Il se trouvait à la frontière entre le Togo et le Bénin. Il m'a raconté que, lors du nouvel arrivage du 29 avril, il avait réussi à s'enfuir avec 2 jeunes enfants: un garçon et une fillette.

Publié dans Humanitaire

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