L'histoire de Walas.
Même s'il y a eu une Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée le 10 décembre 1948 et une Déclaration des droits de l'enfant adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1959, dans plusieurs pays de la planète, aucun organisme n'a été mis en place pour en assurer le respect et défendre ceux dont les droits sont lésés.
Et même si le 2 décembre 1949, il y a eu adoption toujours par l'Assemblée générale des Nations Unies d'une Convention pour l'abolition et la répression de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui, l'esclavage sous toutes ses formes continue d'exister. Et ce sont les enfants qui sont les principales victimes.
Voici l'histoire de Walas: elle se déroule présentement.
À l'age de 12 ans, Walas vivait avec sa mère malade dans un petit village du Bénin.
Un jour, une tante se présente et offre à la mère de prendre charge du garçon. Elle promet à la mère d'assurer la scolarisation de l'enfant et de s'en occuper comme s'il s'agissait de son propre fils.
Dans les faits, l'enfant sera utilisé comme domestique et on le privera de tous ses droits.
Depuis 4 ans, il doit exécuter toutes les tâches domestiques et, à la moindre occasion, on le punit en le privant de nourriture ou en le fouettant (on lui demande d'enlever ses vêtements, on lui verse de l'eau sur le corps et s'amuse à le fouetter avec une lanière de cuir).
On lui interdit les contacts avec les personnes de l'extérieur. Depuis 4 ans, on lui a refusé de revoir sa mère. Il ignore tout à son sujet, ne sachant même pas si elle est encore vivante.
Walas crie au secours et demande à ce qu'on l'aide à s'en sortir.
J'ai contacté le curé de la paroisse où vit Walas pour lui demander d'intervenir.
Je vous tiendrai au courant des développements dans cette affaire.